Messages les plus consultés

Pages vues le mois dernier

mercredi 23 mars 2011

Métacommuniquer : une autre forme de communication


Métacommuniquer, c’est communiquer au sujet de la communication. C’est sortir, à un moment donné, du dialogue pour aborder la façon dont la communication s’établie ou pas. La pratique de la métacommunication facilite le passage du contenu à la relation. L’échange bascule du sujet dont nous parlons vers la relation que nous entretenons avec un interlocuteur.

Prenons un exemple simple pour mieux comprendre. Imaginez deux personnes qui parlent de la téléréalité, suite à une émission vue la veille.

Mr X dit : je suis contre ce genre d’émission….
Mme Y répond : Moi, j’aime bien, je suis pour….

Suit alors une série d’échanges sous la forme d’un jeu de « Ping pong ». Comme vous vous en doutez, chacun défend sa position, sans arriver à convaincre l’autre ! La communication s’enlise jusqu’à ce que Mr X change de registre.

Mr X : Notre conversation tourne en rond ! As-tu décidé de me contredire ?

Avec cette intervention, l’échange dévie du sujet de la téléréalité vers ce que vivent les 2 protagonistes.

La métacommunication favorise la prise de recul. Cette technique est une des clés pour sortir d’un cercle vicieux qui créé des tensions, des conflits. Cela revient à faire une pause dans l’échange pour communiquer à propos de ses qualités, obstacles ou manques.

La métacommunication peut devenir un outil consciemment utilisé par un vendeur, un manager, un conjoint, un coach pour clarifier les objectifs et les intentions, voire même une entente dans la relation.

Pour être apaisante, positive, la métacommunication s’oriente vers les solutions, les intentions positives, les comportements ou la clarification d’objectifs. A contrario, si la métacommunication s’articule autour des problèmes et de leurs causes, elle aggrave la relation et renforce le conflit.

Par exemple si je dis : « Tu as vu comme tu me parles » !, je risque d’obtenir un retour agressif de type : « Je te parle comme je veux » !

Utilisée comme un outil d’intervention « pacifiste », la métacommunication favorise des échanges plus fluides et protecteurs de la relation.

http://www.tamajicoaching.org

vendredi 18 mars 2011

Observer pour mieux entendre !


Ecouter un interlocuteur, c’est aussi l’observer. Ses gestes, ses expressions de visage, ses attitudes, son regard, sa tenue corporelle font l’objet de toutes les attentions. Le langage du corps a pris de l’importance dans la communication.

En effet, décoder les intentions cachées peut devenir un objectif recherché lorsque nous sommes en relation avec quelqu’un. Un client qui met le doigt devant sa bouche en parlant ne dit peut-être pas toute la vérité ! De nombreux livres ou articles nous informent sur la signification de la gestuelle. D’ailleurs, même la télévision s’y met et nous apprend le langage du corps avec les nouvelles séries policières (Lie to My) !

Que révèle ce langage corporel ?

Croire qu’un geste particulier correspond à coup sûr à un geste précis risque d’induire des malentendus. En réalité, les gestes ponctuent la parole et décrivent ce que nous disons. La variation de la voix traduit l’émotion de celui qui parle. Les postures indiquent le rapport de la personne avec son environnement. Une personne, par exemple qui bouge beaucoup et qui fait de grands gestes exprime peut-être son besoin d’être vue, remarquée. Ce peut-être aussi sa nature expansive.

Au fond, tous ces signes sont à lire les uns en rapport avec les autres. S’il y a cohérence entre tous ces signaux la communication est claire, facile à comprendre.

En revanche, une rupture d’attitude ou un geste sans rapport avec le discours est un fait à observer. En effet, lorsque nous essayons de masquer une émotion, une partie de celle-ci peut se glisser dans l’expression non verbale. C’est à ce moment là précis qu’apparaît une incohérence avec le comportement global.

Pour bien comprendre le langage non verbal, il ne suffit pas de repérer quelques éléments éparses jugés intéressants comme un geste répétitif, un tic langagier ou encore une main sur la bouche. Un signe (verbal ou non) n’a aucun sens s’il est isolé de son contexte. Il peut-être source d’interprétation erronée. Par contre, s’il vient contredire les mots, le langage non verbal prend tout son sens.

Comprendre le non verbal revient à observer les gestes, les intonations de la voix, les attitudes qui contredisent les mots

Dans tous les cas, l’observation du langage non verbal demande de se centrer sur son interlocuteur pour arriver à le décrypter.

www.tamajicoaching.org