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mardi 28 juin 2011

LA COLERE


Exprimée violemment, cette émotion décrédibilise. Maîtrisée, elle aide à fixer nos limites et à exprimer nos besoins.

La colère a souvent été assimilée à l’autorité par le passé, aujourd’hui, lorsqu’elle se manifeste avec force elle n’est plus en odeur de sainteté dans l’entreprise et au sein de la famille. Actuellement, la lutte contre le stress ou le harcèlement moral ont stigmatisé la colère.

Il est sûr que les accès de colère exprimés violemment sont contre productifs. La colère brouille le message que l’on veut faire passer. La communication avec un grand C n’est plus au rendez-vous. Il y a fort à parié que dans cet état, nous devenons blessant. Pourtant, la colère peut se révéler efficace pour poser des limites et provoquer des changements salutaires pour soi et les autres. Tout l’art entre dans l’expression de cette colère. Et pourtant, la colère s’impose sans prévenir et nous fait souvent sortir de nos gonds. Alors ? Comment s’y prendre quand elle surgit ?

Exploser  n’est pas une solution

«La colère éruptive ne règle rien, confirme Didier Pleux, psychologue et auteur d’ "Exprimer sa colère sans perdre le contrôle" (Odile Jacob). Si elle soulage sur le coup, elle dégrade durablement la relation avec l’autre. Cette surcharge d’agressivité envers notre interlocuteur, provoque son agressivité en retour ou le pétrifie sur place. Dans les deux cas, le message exprimé a peu de chance d’être entendu. Que se passe t-il pour vous si votre responsable ou votre parent éclate ?

Pour mieux gérer votre colère, mettez-vous à la place de celui qui vous irrite

Cette seule action permet de faire retomber la colère. Il n’est pas question de ne rien dire. Vous serez frustré. Cependant, au travers de cet exercice, vous allez apprendre à exprimer ce que vous ressentez tout en respectant l’autre et en sachant expliquer ce qui vous a conduit à cette émotion.

Lorsque la moutarde vous monte au nez, ne foncez pas «tête baissée» sur votre «victime». Mettez vous à sa place pour vous calmer.

Essayez de comprendre ses motivations, ses ressentis pour désamorcer une expression trop vive. Votre ado ou votre collègue vous tape sur le système, avec sa façon de vous prendre de haut ! Vous comprendrez assez rapidement que cette attitude relève plutôt d’un manque de confiance en soi. Cela vous aidera à relativiser. Vous verrez que cette colère ne vous ai pas forcément adressée. Elle est plutôt le signe d’une difficulté à dire avec assertivité ce qui est ressenti.

Exprimer votre agacement dès qu’il apparaît

La colère bien gérée se révèle comme une formidable énergie. Elle donne le courage de poser ses limites indispensables à notre survie. Cependant, elle exige d’y mettre les formes. Parler à l’autre sans agressivité, sans fuite, ni manipulation telles sont les exigences de la gestion de cette émotion. Vous pouvez très bien dire : «Je suis énervé. C’est la troisième fois que tu me fais cette remarque que je trouve détestable.» C’est tout de même mieux que de vociférer dans tous les sens !

Il arrive que nos proches, amis, parents, collègues... fassent quelque chose qui nous est insupportable mais eux, qu'en pensent-ils ? Est-ce pour eux épouvantable ? Toute la question est là. Vos interlocuteurs ne voient pas la situation comme vous. Ils n'ont pas eu le même parcours que vous, ni la même éducation ... Ces différences amènent des seuils de tolérance divers.

Avant de vous mettre en colère, regardez la situation d'un autre oeil. Qu'est-ce que vous n'acceptez pas ? Qu'est-ce qui vous dérange ?

Corinne Mathieu

http://www.tamajicoaching.org



mardi 14 juin 2011

EN FINIR AVEC UN PROBLEME...


Vous avez certainement au moins une situation « problème » dont vous cherchez la solution. Celle à laquelle vous pensez là, maintenant !

Or, qu’est-ce qu’un problème ? Selon le Petit Robert, c’est « une question à résoudre qui prête à discussion ». Cependant, une situation « problème », mal posée devient difficilement soluble. Ce qui veut dire que si l’on souhaite arriver à un résultat, nous avons la nécessité de prendre le temps de poser la situation « problème ». Une situation dite problématique pour une personne, ne le sera pas pour une autre. Alors ? Est-ce le « problème » que nous avons intérêt à regarder de prêt ou plutôt est-ce notre interprétation subjective des faits qui crée le problème ? Au fond, l’expression, j’ai un problème ne veut rien dire en soi !

Comment faire pour résoudre ce « fameux problème » alors ?

Avant tout, résoudre un problème consiste à l’examiner de près. De quoi s’agit-il ? Comment ? En se posant toutes les questions possibles :

Que se passe-t-il dans cette situation ? Qui sont les personnes concernées ? Quels sont les comportements de chacun ? Quelles informations sont échangées ou tues ? Quels autres éléments sont en question ? Où cela a t-il lieu ? A quel moment ? Depuis quand cela dure ? Sur quelle périodicité ? De quelle façon ? Par quels moyens ? Quel est le nombre ? La quantité ? Le poids ? La distance ?

En bref, c’est : quoi ? qui ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? Vous connaissez toutes ces questions simples. C’est le QQOQCC… Et pourtant, prenez-vous ce temps de bien poser la situation »problème » ?

Une fois qu’il vous semble que vous avez fait le tour de ces questions, il reste tout l’aspect « subjectif » de cette situation « problème ». Au delà des faits, l’important est de regarder, votre interprétation de ces faits. Là encore quelques questions s’imposent :

Que percevez-vous exactement de cette situation ? Sa réalité factuelle ? Vraiment ? A votre avis que perçoivent les autres personnes en présence ? Comment avez-vous interprété, évalué, jugé cette situation ? A votre avis quelle peut être l’interprétation qu’en font les autres ? Alors : comment avez-vous problématisé la situation ?

Parfois, le seul fait de découper le problème, de bien le poser, suffit à le résoudre. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez poursuivre par d’autres questions du genre :

Que souhaitez-vous améliorer ? En quoi es-ce un problème pour vous ? En quoi est-ce important pour vous ?

Ensuite, vous regardez votre implication dans cette situation « problème ». Quelles pourraient être les conséquences pour vous si vous ne résolvez pas cette situation ? Regardez cela en termes de coût, d’efficacité, de plaisir …

Vous pouvez pousser votre réflexion encore un peu plus loin. Quel est le résultat que vous espérez en résolvant cette situation ? Que voulez-vous concrètement à la place ? Quelle serait pour vous la situation idéale ?

Après toute cette cogitation et seulement après, vous pouvez orienter votre esprit vers la recherche de solutions.

Prendre la décision de s’orienter solution est efficace. Car si nous savons créer des problèmes, nous savons aussi créer des solutions. Là aussi, ne vous arrêtez pas à la première solution trouvée. Allez au delà de ce premier pas ! Questionnez les options possibles. Faîtes une liste. Que pouvez-vous faire d’autre ? Imaginez que vous n’avez aucune contrainte, que feriez-vous ? Quelles solutions farfelues pouvez-vous imaginer ? Posez au moins 5 solutions.

Interrogez ensuite l’action. Quelle option retenez-vous en premier ? Quels sont vos critères et mesures de succès ? Par quoi commencez-vous ? De quel type de soutien avez-vous besoin ? …

Pour un coach, un problème est avant tout une opportunité. Le coach offre d’autres angles de vue de la situation, fait émerger des objectifs clairs, les bénéfices attendus pour motiver l’évolution et guide pour que les freins soient levés. Et comme le coach encourage le client à trouver ses propres solutions, il met à son service son savoir-faire et des outils performants pour qu’il puisse construire la solution la plus adaptée à ses besoins d’évolution.

Si après tout cela, vous ne résolvez toujours pas votre situation « problème », je vous encourage à rencontrer un coach. N’hésitez pas à me joindre.

Corinne Mathieu

Coach pour Tamaji

http://www.tamajicoaching.org