Messages les plus consultés

Pages vues le mois dernier

lundi 29 août 2011

La TriSteSSe


Vos enfants ont quitté la maison, vous changez de travail, votre conjoint vous a quitté, vous déménagez … Autant de situations qui vous amènent à ressentir de la tristesse. C’est alors que votre gorge se noue, que vous avez mal au ventre ou encore votre envie de pleurer devient débordante. Vous essayez de réfréner vos larmes mais rien n’y fait… Votre chagrin s’extériorise. Votre tristesse est là, bien présente. A quoi sert-elle ? Que faire en pareils cas ?

Cette tristesse existante est tout à fait normale et pourtant, le premier réflexe est de vouloir la chassée, la cacher. N’en faîtes rien. Cette émotion vous indique que vous vivez un changement de situation lié à une perte. Qu’il s’agisse d’un drame ou d’un manque, la tristesse devient un instrument de mesure de la perte affective. Elle est d’autant plus intense que cette perte ou ce manque sont subjectivement intenses.

La tristesse a pour objectif de vous aider à tourner une page. Elle vous signifie que quelque chose se termine. S’endurcir ou plonger dans le désarroi n’y changeront rien ! Alors mieux vaut l’accepter et apprendre à la gérer. Retrouver son équilibre est chose délicate mais, possible à réussir ! Pour vous accompagner dans cette recherche, je vous propose une marche à suivre….

Acceptez votre tristesse

Pour commencer, identifiez les raisons objectives de cette peine. De quoi s’agit-il ? Quelle est cette perte ? Est-ce que je suis triste du fait d’un événement soudain ? De la solitude ? Ou encore parce que je suis prise dans une injustice ? Acceptez votre émotion pour éviter de vous effondrer.

Formulez-vous les choses telles qu’elles sont. Ne cherchez pas à maquiller la réalité. Quand votre ami meure, dîtes vous : « Jean Jacques est mort ». Si vous êtes renvoyé de votre travail, dîtes-vous : « j’ai été licencié ». Si votre conjoint part avec une autre femme, dîtes-vous : mon mari m’a quitté ». N’employez pas des formules telles que : « Jean Jacques est parti », « j’ai quitté mon travail » ou encore « Nous nous sommes séparés »… Regardez la réalité, votre réalité en face et énoncez la telle qu’elle se présente.

En fait, nous cherchons souvent à minimiser notre peine en pensant que cela va s’arranger. Nous ne nous octroyons pas le droit d’être triste. Notre éducation nous a parfois poussée à ne pas montrer notre chagrin. Quand nous sommes dans cet état d’esprit, la honte de ressentir de la peine, nous envahie. S’isoler, cacher son désespoir, sont autant de comportements qui vous empêchent d’avancer, de dépasser votre émotion. Alors, mieux vaut en parler.

Exprimez ce qui vous arrive

Que ce soit au travail ou dans votre vie privée, faîtes le choix de parler. Que ce soit avec vos relations, amis, copains, collègues, partagez votre peine. Imaginez que vous soyez manager. Chaque jour, vous êtes face à vos collaborateurs. Ne rien dire risque de vous mettre dans des situations délicates, voire ingérables. Alors que si vous leur annoncez que vous êtes en instance de divorce, vous leur faîtes confiance et vous donnez du sens à vos comportements inabituels. En effet, en prévenant vos collaborateurs de votre situation, vous anticiper et vous leur permettez de comprendre d’éventuels manques de concentration ou encore vos changements d’humeur.

Vous pouvez même aller jusqu’à leur demander de vous prévenir si vous « dérapez ». Cela peut se produire … En parlant à votre entourage professionnel, vous aurez des surprises ! Vous bénéficierez de son soutien, de gestes d’attention et peut-être même de mots réconfortants. Essayez, vous n’avez guère à perdre ! Dans le cas d’un deuil, c’est encore plus vrai. Votre souffrance sera reconnue et cela vous aidera à l’endiguer.

Trouvez des astuces pour contenir votre désarroi

Je vous propose quelques astuces à mettre en place.

1 - Couramment, face à la tristesse que nous éprouvons, notre tendance naturelle nous conduit à nous mettre à l’écart. Cette mise en retrait vise à ne pas ennuyer notre entourage. Pourtant, s’enfermer dans son bureau ou toute autre « tour d’ivoire » pour pleurer ne comble pas le manque ressenti. Pleurer est une échappatoire si ces pleurs peuvent être visibles par l’extérieur. Pour prévenir les pleurs, vous pouvez vous distancier de votre chagrin en vous adressant à lui. Par exemple, si vous avez envie de pleurer dîtes à votre tristesse : « Ne vient pas me gêner maintenant, là je suis au travail. Je m’occuperais de toi ce soir ».

2 – Vous pouvez aussi considérer votre désarroi comme un dossier difficile à traiter. Quels sont les faits ? Qu’est-ce que je ressens face à cette situation ? Quelles solutions, je peux trouver ? …

3 – D’autres personnes seront plus à leur aise en choisissant la compagnie d’un objet, d’un lieu fétiche ou le réconfort d’un excellent souvenir. La méthode est assez simple. Dès que la tristesse se pointe, sortez votre objet magique ou rendez-vous sur le lieu choisi ou repensez dans le détail à votre souvenir. Petit à petit, vous ressentirez de l’apaisement. Le calme refera son apparition.

4 – Que faire lorsque l’émotion retentit en pleine réunion ? Le redouter n’empêche pas à la tristesse de venir vous dire « bonjour ». Si vous pleurez, laissez vos pleurs couler. Montrer sa peine vous donne toute votre humanité. Partagez votre émotion ne diminue en rien vos compétences ou vos capacités professionnelles. Tout le monde peut le comprendre !

En résumé, quelques questions s’imposent.

Reconnaissez votre tristesse et nommez là. Puis, demandez-vous :

De quelle tristesse s’agit-il précisément ? Quelles sont vraiment les raisons de cette tristesse ? Prenez le temps de répondre à ces 2 questions avec justesse.

Comment s’exprime t-elle ? Quelle est son intensité ? Si j’évalue ma tristesse sur une échelle de 1 à 10, quelle est sa mesure ?

Comment vais-je m’y prendre pour exprimer cette tristesse ? Vais-je parler à quelqu’un ? Qui ? Que vais-je lui dire ? Vais-je parler à ma tristesse ? … Quelle expression de la tristesse fonctionne le mieux pour moi ?

Quelles sont les nourritures affectives dont j’ai besoin ? Comment puis-je en mettre davantage dans cette période trouble pour moi ?

Enfin, quelles sont les astuces que je choisis de mettre en place, pour moi ? Quelles sont celles que je me vois réaliser ? Y a t-il des inconvénients à ces réalisations ?

Maintenant que vous avez quelques clés pour prendre votre tristesse en main, allez y ! Que comptez-vous faire, vraiment ? N’attendez plus, agissez !

N’hésitez pas à me faire part de vos expériences. Rendez vous sur mon site http://www.tamajicoaching.org

Cliquez sur mon blog et commentez cet article. Si le cœur vous en dit, inscrivez-vous sur mon blog et donnez moi votre adresse mail pour que je vous informe des prochains articles. Vous ferez parti de ma liste de membres.

Alors, courage, croquez votre vie à plein.

Corinne Mathieu

comathieu@gmail.com

jeudi 25 août 2011

Un hommage à un ami


Ce message en guise d'hommage ultime à mon ami peintre, Jean Jacques Ostier.

Je vous laisse admirer son tableau ....

Portez-vous Bien

Corinne Mathieu

http://www.tamajicoaching.org