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mardi 26 juin 2012

L'affect au travail


Vous est-il déjà arrivé d’être ami avec un collègue? Vous est-il arrivé de prendre parti lors d’un conflit ou d’une tension, pour ce collègue devenu un proche ? Vous est-il arrivé de « copiner » avec votre supérieur hiérarchique ? Avez-vous rencontré ces types de situation au cours de votre parcours professionnel ?

Je suis prête à parier que bon nombre d’entre vous répondront oui à ces questions.

Ce phénomène fréquent en France est en partie dû au fait que les français estiment que leur travail est une source d’épanouissement personnel. Du coup, l’entreprise encourage la sociabilité au sein de l’entreprise, sachant qu’elle y gagne. Elle soutient les moments conviviaux : « pots » de départ, d’arrivée, d’anniversaires, de fin d’année … Elle va parfois plus loin en favorisant « un management affectif ». Plus nous nous sentons bien au travail, plus nous acceptons d’y rester tard. Plus l’ambiance est agréable, plus nous supportons des conditions de travail exigeantes.

Tout cela paraît fort sympathique et pourtant cet état de fait a des conséquences sur notre vie au travail.

Que se passe t-il lors des conflits ?

Comment séparer le lien d’amitié et le professionnel ? Comment gérer cette situation lorsqu’il s’agit d’un lien hiérarchique ?

Un lien amical entre 2 collègues n’exclut pas des sentiments de jalousie, de rivalité. Quand les émotions surgissent, la relation amicale devient plus difficile. Que faire en ce cas ? Partager ses émotions, ses sentiments deviennent incontournables. Exprimer sa jalousie, son envie de progression est une nécessité pour maintenir la relation. Un ami, une amie peuvent comprendre à condition de savoir le dire avec tact et diplomatie, sans blesser l’autre ! Ne rien énoncer revient à prendre le risque de perdre l’amitié et de quitter l’entreprise.

Une amitié avec un supérieur hiérarchique corse encore plus la situation. En effet, l’affirmation de l’autorité ou encore le respect du lien hiérarchique devient difficile à gérer, lors de tensions. Un lien amical entraîne une difficulté supplémentaire lorsqu’il est question de faire une remarque ou de sanctionner l’ami et subordonné ! Une solution, définir très vite des règles de fonctionnement. Vous pouvez, par exemple, décider de ne pas aborder les questions professionnelles lors de rencontres hors travail. Au travail, vous pouvez vous fixer des règles comme par exemple ne pas remettre l’autorité de celui qui dirige. Si c’est une question de « bon sens », s’en tenir aux règles est parfois chaotique !

Dans tous les cas, le conflit requiert une prise de distance et de la maturité. L’amitié affaiblit ces qualités. Eviter de se laisser déborder par l’affect en situation de travail est encore la meilleure solution. Une affectivité bien dosée favorable à la solidarité renforce la performance. Exacerbé, cet affect risque de nuire au bon fonctionnement de l’entreprise. Pour un manager chercher à obtenir l’adhésion, sans être craint ou aimer, renforce les relations saines. Chercher à être suivi est une attitude plus juste et plus adaptée à la fonction managériale. N’oublions pas qu’au travail, les relations sont basées sur l’intérêt. Des attentes affectives trop fortes comportent des risques. Etre sociable, cordial avec ses collègues crée des relations d’estime et de confiance suffisantes sans avoir besoin d’aller jusqu’aux liens d’amitié. 



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Sachez gérer vos affects !
Corinne Mathieu

dimanche 3 juin 2012

Les plaisirs, source d’énergie constructive


Se faire plaisir est une source d’énergie, encore faut-il le pratiquer ! Avant d’entrer dans la partie pratique, regardons les catégories de plaisir existantes. Elles sont au nombre de 4.
·               Les physio plaisirs font appel à la sensation corporelle. Nous pouvons citer le bain de soleil, les massages, l’acte amoureux … Ce type de plaisir entre dans notre sphère intime.
·               Les socio plaisirs sont liés au relationnel. Ils existent quand vous voyez vos amis, vous discutez avec quelqu’un que ce soit de visu ou au téléphone. Ils s’associent à la notion de partage
·               Les psycho plaisirs s’articulent autour de tout ce qui est de l’ordre de la réalisation. Peindre, lire un livre ou encore cuisiner entre dans cette catégorie.
·               Les idéo plaisirs regroupent tout ce qui a attrait au développement personnel ou tout ce qui fait sens pour nous. Avoir une mission particulière que ce soit dans le domaine professionnel ou personnel, vivre selon des valeurs renforcent cet axe des idéo plaisirs.

Ce qui est important, c’est d’avoir des plaisirs dans chacune de ces catégories. Cela donne de la force à notre équilibre personnel. C’est aussi un moyen d’éprouver du bien-être. Je vous propose de vous exercer.

·      Avez-vous du plaisir dans chacune de ces catégories ? Si oui lesquelles ? Donnez vos exemples.

·      Est-ce que ces 4 catégories sont équilibrées ?

·      Que pouvez-vous imaginer pour vous faire plaisir ? Que faîtes-vous ?

Si l’une d’entre elles est vide ? Que souhaitez-vous explorer ? Quelle permission allez-vous vous donner ?

Une fois cette exploration terminée, donnez-vous une date à partir de laquelle vous allez réaliser ces plaisirs … A partir de quand ? Combien de temps ?

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Maintenant, je vous propose un « événement plaisir ».

Une rétrospective photographies Julien LEBEL Chez moi le 10 juin 2012 de 10H30 à 19H, cela vous dit ?

L’entrée libre ne vous empêche pas de me prévenir de votre venue si elle est prévue entre 12h et 14h. Un buffet léger vous sera servi. Les premiers arrivés seront mieux servis. Cela vaut le coup de prévenir, non ?

Alors, c’est dit ? Au 10 juin ?

Amitiés

Corinne Mathieu