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mardi 18 septembre 2012

L’usage du changement en coaching


Il est assez courant que le mot « changement » s’accole à celui de coaching. Deux mots « fourre-tout » ensemble ! L’un comme l’autre recouvrent des concepts flous.
Le lien entre coaching et changement
Toutefois, le coaching vise le changement. En réalité, tout bouge dans notre environnement. Nous vivons sans cesse des évolutions. Passages de l’enfance à l’adolescence pour arriver à l’âge adulte … Notre vie s’accompagne de changements de situations : apprentissage d’un métier, mariage, parentalité, divorce, deuils … Alors le changement nous le connaissons !
Une fois ce principe posé, nous pouvons dire qu’il existe 2 types de changement. Le changement voulu. En coaching le client souhaite ce changement. La situation vécue ne lui plaît pas. Il veut autre chose. Là, il s’agit de voir ce qu’il veut changer. Est-ce une relation, lui-même, son équipe, son entreprise ?
Pour le changement subit, le coach s’assure que le client veut vraiment changer. En fait, bien souvent la personne qui subit veut résoudre le problème auquel elle est confrontée. Mais sait elle que le coaching va l’entraîner vers un changement de croyances, de comportements et repousser ses limites etc … Au final, la personne espère recevoir du coach « un truc » qui changera son environnement sans qu’elle ait besoin de se transformer. Or, changer des personnes est quasi impossible !
Les méthodes du coach
Revenons dans le cas où le client veut changer. Alors quel est le rôle du coach ? Il lui incombe de trouver la meilleure attitude pour induire ce changement. Mais alors, comment s’y prend t-il ?
Plusieurs possibilités existent.
Soit le coach utilise une démarche symbolisée par le comment. Il s’agit ici de mettre en œuvre d’autres façons de faire, de penser et d’agir. L’intellect est le guide de ce type de coaching. Imaginons qu’une personne ait tendance à prendre en charge, de manière assez systématique, les problèmes qui ne sont pas de sa responsabilité. Alors le coach explique à ce client ce qu’est le sauveteur. Puis, il lui donne les conditions pour ne pas être sauveteur. Enfin, il incite le client à trouver des solutions. « Maintenant que vous savez ce qu’est un sauveteur et que vous en connaissez les conditions pour ne plus l’être, comment voulez-vous vous comporter la prochaine fois que quelqu’un vous donne quelque chose qui n’est pas de votre responsabilité » ?
Soit le client est invité à trouver la solution à l’intérieur de lui. Le coach travaille alors selon le principe rogérien. Il écoute et renvoie au client les mouvements qui l’agitent, sans les interpréter. Il renvoie un effet de miroir au client. Cette attitude permet au client de trouver ses propres solutions.
Soit le coach agit sur les croyances, les perceptions, les actions, les comportements du client. Le coach demande au client de passer à l’action et c’est l’action du client qui provoque le changement. Le coach est pragmatique. Cette approche se réfère à Milton Erickson.
Que fait le coach de ces méthodes ?
Certains coachs sont experts d’une méthode et s’y réfèrent. D’autres passent d’une méthode à l’autre selon la problématique du client.
Pour ma part, j’utilise ces différentes techniques. Le fonctionnement du client a son influence. Je peux tout aussi bien réfléchir, poser un diagnostic, faire référence à un modèle (sans forcément le partager avec le client), qu’être dans une attitude de miroir, notamment lorsque le client traverse des situations de deuil ou encore avoir une « attitude Ericksonnienne » quant-il s’agit de provoquer un changement de croyance ou de perception.
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Corinne Mathieu

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