Nous sommes tous à la
recherche du bonheur et pourtant le licenciement, événement majeur de notre
société, l’affecte. En effet, nous sommes tous potentiellement soumis à ce
risque. L’augmentation incessante du taux de chômage nuit à notre sérénité et
renforce ce danger. Dans cette spirale, nous nous construisons notre propre
malheur.
Comment en sommes
venus là ?
Pour comprendre,
regardons quelques années en arrière.
Jusque dans les années
70, l’augmentation de salaire des patrons s’ajuste à celle de ses employés.
Sans être idyllique, Le profit profite à tous. Le niveau de vie s’étend en
Europe.
Dans les années 80,
les entreprises externalisent leur personnel puis, délocalisent leur lieu de production
et finissent par licencier à tour de bras. Les salariés deviennent une variable
économique. En diminuant la masse salariale, l’entreprise améliore ses
performances financières. Le rôle protecteur du salariat tend à disparaître. Les
patrons rêvent-ils de ne plus avoir d’employés ?
Aujourd’hui,
l’actionnariat a introduit une nouvelle donne. Il s’est considérablement
développé. Ces « maîtres » à bord que sont les actionnaires, donnent
lieu à des relations d’une autre nature. Les patrons ont pour devoir de
satisfaire aux exigences des actionnaires. Cette nouvelle donne s’exerce au
détriment des salaires. L’économie nuit-elle à la progression de notre
bonheur ?
Même si l’économie
n’est qu’un déterminant parmi d’autres, au bonheur, avoir un logement décent
qui entre dans son budget est somme toute un élément indispensable au bonheur.
Même si nous savons qu’une augmentation de salaire procure une satisfaction
temporaire, elle peut dans bien des cas être vitale. Cette pression renforce
notre croyance que la richesse procure du bonheur. Pourtant, une substantielle
augmentation de salaire nous pousse à dépenser davantage.
Est ce que je serais
plus heureuse si je possède une garde robe bien fournie, de belles voitures ou
que sais-je encore ? Le plaisir de l’achat d’une nouvelle robe ou d’une
belle voiture est somme toute éphémère. Ce geste renouvelé à maintes reprises
suffit-il à notre bonheur ? Certes non. Et pourtant, nous aimons l’idée
d’être « libre » d’acheter. Nous nous engouffrons facilement dans ce
paradoxe. La stagnation de notre pouvoir d’achat peut entraîner une
« souffrance ». Nous crayons l’appauvrissement. Cette crainte a pris
le pas sur notre mental. Nous avons accepté de compenser notre malaise par la
possession de biens de consommation. Nous avons tendance à nous focaliser sur
l’aspect matériel des choses parce que c’est quantifiable et évaluable.
Cette recherche du
bonheur au travers des biens matériels et le manque de travail pour tous, a
influencé nos rapports humains dans le travail. Nous nous sommes inscrits dans
un environnement compétitif qui s’est durci d’années en années. Chaque salarié
est évalué et mis en rivalité. De fait, la compétition s’accroît au sein des
entreprises. Elle devient un élément de la course à la performance. Etre dans
les meilleurs constitue un leitmotiv et nous entraîne parfois dans un mouvement
incessant. Sous l’effet de ces mutations
du monde du travail telles que la complexité des tâches, les exigences accrues
de la clientèle ou de la hiérarchie, se cache le stress au travail. Petit à
petit, sans que nous y prenions garde, l’individualisme s’est installé au
désavantage du collectif. Dans ces conditions, le bonheur est mis de côté.
Dans cet environnement
« hostile », qu’en ait il de notre bonheur ?
Malgré les difficultés
rencontrées, chaque personne a le pouvoir de s’interroger et de contourner,
autant que possible, les premiers signes du stress qui s’installe insidieusement. Dès la première alerte, prenez le temps de réfléchir aux activités qui vous rendent heureux
(se).
Dressez la liste des 5
principales auxquelles vous voulez vous adonner toutes les semaines. Ces
activités ont elles des liens avec l’argent ?
Vous y consacrez-vous
suffisamment ?
Prévoyez des plages
horaires dans votre agenda pour y passer plus de temps.
N’hésitez
pas à me faire part de vos expériences. Rendez vous sur mon site http://www.tamajicoaching.org
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Si
l’argent procure du bien-être, la sur enchère ne saurait acheter le bonheur.
Vous
pouvez, si vous le voulez relire le bonheur au travail, écrit en novembre 2012
Corinne
Mathieu
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