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vendredi 26 octobre 2012

La croissance économique et le bonheur sont ils corrélés ?


Nous sommes tous à la recherche du bonheur et pourtant le licenciement, événement majeur de notre société, l’affecte. En effet, nous sommes tous potentiellement soumis à ce risque. L’augmentation incessante du taux de chômage nuit à notre sérénité et renforce ce danger. Dans cette spirale, nous nous construisons notre propre malheur.

Comment en sommes venus là ?

Pour comprendre, regardons quelques années en arrière.
Jusque dans les années 70, l’augmentation de salaire des patrons s’ajuste à celle de ses employés. Sans être idyllique, Le profit profite à tous. Le niveau de vie s’étend en Europe.

Dans les années 80, les entreprises externalisent leur personnel puis, délocalisent leur lieu de production et finissent par licencier à tour de bras. Les salariés deviennent une variable économique. En diminuant la masse salariale, l’entreprise améliore ses performances financières. Le rôle protecteur du salariat tend à disparaître. Les patrons rêvent-ils de ne plus avoir d’employés ?

Aujourd’hui, l’actionnariat a introduit une nouvelle donne. Il s’est considérablement développé. Ces « maîtres » à bord que sont les actionnaires, donnent lieu à des relations d’une autre nature. Les patrons ont pour devoir de satisfaire aux exigences des actionnaires. Cette nouvelle donne s’exerce au détriment des salaires. L’économie nuit-elle à la progression de notre bonheur ?

Même si l’économie n’est qu’un déterminant parmi d’autres, au bonheur, avoir un logement décent qui entre dans son budget est somme toute un élément indispensable au bonheur. Même si nous savons qu’une augmentation de salaire procure une satisfaction temporaire, elle peut dans bien des cas être vitale. Cette pression renforce notre croyance que la richesse procure du bonheur. Pourtant, une substantielle augmentation de salaire nous pousse à dépenser davantage.

Est ce que je serais plus heureuse si je possède une garde robe bien fournie, de belles voitures ou que sais-je encore ? Le plaisir de l’achat d’une nouvelle robe ou d’une belle voiture est somme toute éphémère. Ce geste renouvelé à maintes reprises suffit-il à notre bonheur ? Certes non. Et pourtant, nous aimons l’idée d’être « libre » d’acheter. Nous nous engouffrons facilement dans ce paradoxe. La stagnation de notre pouvoir d’achat peut entraîner une « souffrance ». Nous crayons l’appauvrissement. Cette crainte a pris le pas sur notre mental. Nous avons accepté de compenser notre malaise par la possession de biens de consommation. Nous avons tendance à nous focaliser sur l’aspect matériel des choses parce que c’est quantifiable et évaluable.

Cette recherche du bonheur au travers des biens matériels et le manque de travail pour tous, a influencé nos rapports humains dans le travail. Nous nous sommes inscrits dans un environnement compétitif qui s’est durci d’années en années. Chaque salarié est évalué et mis en rivalité. De fait, la compétition s’accroît au sein des entreprises. Elle devient un élément de la course à la performance. Etre dans les meilleurs constitue un leitmotiv et nous entraîne parfois dans un mouvement incessant.  Sous l’effet de ces mutations du monde du travail telles que la complexité des tâches, les exigences accrues de la clientèle ou de la hiérarchie, se cache le stress au travail. Petit à petit, sans que nous y prenions garde, l’individualisme s’est installé au désavantage du collectif. Dans ces conditions, le bonheur est mis de côté.

Dans cet environnement « hostile », qu’en ait il de notre bonheur ?

Malgré les difficultés rencontrées, chaque personne a le pouvoir de s’interroger et de contourner, autant que possible, les premiers signes du stress qui s’installe insidieusement. Dès la première alerte, prenez le temps de réfléchir aux activités qui vous rendent heureux (se).

Dressez la liste des 5 principales auxquelles vous voulez vous adonner toutes les semaines. Ces activités ont elles des liens avec l’argent ?

Vous y consacrez-vous suffisamment ?

Prévoyez des plages horaires dans votre agenda pour y passer plus de temps.

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Si l’argent procure du bien-être, la sur enchère ne saurait acheter le bonheur.
Vous pouvez, si vous le voulez relire le bonheur au travail, écrit en novembre 2012
Corinne Mathieu

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